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Les différentes mémoires et leurs fonctions
27 décembre 2019
Méthode de la chambre romaine, dite également du loci.
La Chambre romaine et le Loci
14 février 2020
Published by GCP on 13 janvier 2020
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  • Coaching scolaire
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  • Apprendre
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  • Mémoire
  • Méthode de travail
  • Rythme du cerveau
  • Technique de mémorisation
  • Technique mnémonique

Les 4 effets marqueurs de la mémoire - Le rythme du cerveau - A comme Association

Méthode de travail

Apprendre avec son cerveau

 

 

 

 

Pour commencer

Se concentrer, réfléchir, mémoriser, apprendre… Autant d’ordres que l’on nous donne tout au long de notre vie, bien que surtout à l’école. Et pourtant, vous a-t-on déjà expliqué comment apprendre ? Comment vous concentrer, comment mémoriser ? A-t-on pris le temps de vous expliquer comment créer une méthode de travail ? Comment utiliser votre temps et votre cerveau au mieux pour réaliser toutes ces tâches ?

L’ambition de cet article est de répondre, au moins en partie, à toutes ces questions, de vous donner des clés pour avancer par vous-même, une piste pour vous améliorer et vous permettre de gagner du temps et de l’énergie, tout en augmentant votre efficacité. Pour cela, nous allons, ensemble, aborder trois points en commençant par les 4 marqueurs de la mémoire, puis les différents rythmes de votre cerveau, et nous finirons avec une méthode mnémonique complète au doux nom de A comme Association.

Afin de garantir la bonne compréhension de cet article, je vous recommande chaudement la lecture d’un article précédent sur le SMASHIN’SCOPE. Bien que non-nécessaire pour les deux premières parties, il est tout simplement indispensable dans la bonne compréhension et réalisation de la technique A comme Association.

 

Les 4 manières de marquer la mémoire

Nous savons que nous possédons plusieurs mémoires (sensorielle court terme et long terme), et qu’elles remplissent chacune 4 fonctions (encodage, consolidation, restitution et oubli). Nous savons également qu’il est possible d’améliorer ses mémoires en utilisant des outils comme le SMASHIN’SCOPE, et qu’avec des outils plus développés encore, nous sommes capables de véritables prouesses, comme Chao Lu en 2005, qui a restitué dans l’ordre et sans erreur le nombre Pi accompagné de 67 890 décimales, ou encore Shijir-Erdene Bat-Enkh qui, en 2018, pulvérisa le record du monde de mémorisation d’un paquet de 52 cartes, réalisant cet exploit en seulement 12.74 secondes. Mais avant de réaliser de telles prouesses, nous devons connaître et maîtriser les bases, de la même manière qu’un nouveau joueur de tennis va d’abord apprendre à frapper la balle avant de lui donner des effets et de viser le podium en compétition.

Il existe 4 effets qui, de manière naturelle, activent notre mémoire. Afin de les mettre en évidence, nous allons faire un petit jeu. Voici une liste de 35 mots aléatoires. Prenez 3 minutes pour les lire et en retenir un maximum puis, sur une feuille à part, retranscrivez ce qui vous sera resté en mémoire. Prêt ? C’est parti !

 

Guêpe Chien Tube Poulpe Girafe
Chasse Concert Ours Ciseaux Coussin
Ours Dauphin Iguane Orchestre Couronne
Bannière Saucisse Ville Ours Musicien
Dauphin Paquet William Shakespeare Iguane Dauphin
Voiture Crabe Terre Souche Marguerite
Bras Totem Samouraï Serpent Radiateur

 

 

Maintenant, répondez à ces questions :

  • Combien de mots du début de la liste avez-vous retranscrit ?
  • Combien de mots du milieu de la liste avez-vous retranscrit ?
  • Combien de mots de la fin de la liste avez-vous retranscrit ?
  • Combien de mots parmi ceux qui se répètent avez-vous retranscrit ?
  • Combien de noms d’animaux avez-vous retranscrits ?

 

Généralement, voilà les mots qui sont rappelés :

  • Les 6-7 premiers de la liste
  • Les 1-2 derniers
  • Les mots qui se répètent
  • Plusieurs noms d’animaux
  • Le mot composé

 

La question est, pourquoi ces résultats ? Comme vous vous en doutez, la réponse se trouve parmi ces fameux 4 effets qui marquent la mémoire.

 

Les effets de primauté et de récence :

 

Mis en évidence en 1965 par Postman & Phillips puis par Glanzer & Cunitz en 1966, ils représentent la capacité de notre cerveau à retenir principalement le début et la fin (ici de notre liste de mots, mais cela s’applique exactement de la même façon pour un film, un cours d’histoire, une conversation…), et à oublier ce qu’il y a entre les deux. C’est également une des raisons pour lesquelles on préconise des sessions d’apprentissage et de révision courtes, ponctuées de pauses, afin d’augmenter le nombre de phases soumises à ces effets, et ainsi améliorer l’efficacité de la session. Mais ce point sera

 

L’effet de lien :

 

Un élément seul a peu de chances de rester en mémoire, surtout lorsqu’il est noyé avec d’autres éléments. C’est là qu’interviennent les liaisons. Un rythme crée une liaison tout comme les rimes, une répétition également, un sens commun permet de créer des cohérences et du lien… L’important, c’est qu’un élément ne soit plus seul. S’il s’associe avec d’autres éléments, ils ont bien plus de chances de rester en mémoire.

Lorsqu’un élément arrive dans notre mémoire, il laisse une trace qui s’estompe avec le temps. Si cette trace n’est pas réactivée, c’est l’oubli qui prend le relais. Mais si au contraire, ce même élément revient alors que la trace est encore présente, elle est réactivée, et l’élément restera plus longtemps en mémoire. Plus cet élément sera répété (directement avec le même élément qui revient, ou indirectement avec un autre élément qui fait penser à), plus la trace sera marquée et restera longtemps, et plus longtemps l’élément restera en mémoire.

 

L’effet Von Restorff ou de l’élément frappant :

 

Dans notre liste de mots, nous n’avons que des noms communs à l’exception d’un élément : William Shakespeare. Un nom propre, composé et de plus connu, éveil la curiosité et surprend dans cette liste de mots. C’est pourquoi il reste en mémoire. C’est la même chose lorsque vous vous promenez au milieu de dizaines de personnes, et que tout à coup, au milieu des manteaux gris et noirs, apparaît une femme en robe rouge. Arrivé chez vous, vous ne vous rappellerez aucunement des dizaines de manteaux noir et gris, seule la femme en robe rouge restera dans votre esprit. Ce qui surprend, sort de l’ordinaire, reste bien mieux en mémoire que ce qui est commun et habituel.

 

Et maintenant ?

 

Le rythme de notre cerveau

Nous connaissons les 4 effets qui marquent la mémoire. Mais comment les utiliser, et les mettre à notre profit ? C’est là qu’intervient le rythme de notre cerveau.

 

L’importance des pauses :

 

Le cerveau n’est pas une machine, il s’agit d’un organe vivant. Et comme tout être vivant, il ne peut travailler en continue, il a besoin de pauses. Sans ces pauses, il commence par perdre en efficacité petit à petit, puis il « décroche » et arrête de travailler quoi qu’il arrive. Si on le force malgré tout à se concentrer, à travailler, alors qu’il n’a pas encore récupéré, l’efficacité en sera diminuée et loin d’être optimale, de plus nous allons « décrocher » plus rapidement encore.

En moyenne, un cerveau va rester concentré entre 20 et 50 minutes (chiffres variables en fonction des personnes, de l’entraînement, du sujet, de l’état de fatigue…), au-delà de ce délai propre à chacun et pour garder son efficacité, le cerveau a besoin d’une pause. 5 ou 10 minutes suffisent, pendant lesquelles on peut faire du sport, marcher, écouter de la musique, méditer, rêver, etc. L’important est de « déconnecter » son cerveau pendant ce temps de pause. C’est pour cela que faire une pause en regardant les réseaux sociaux, ou un film, regarder une série, la télé, jouer à un jeu vidéo ou même lire n’est pas efficace, parce que le cerveau continue à être actif.

Faites une vrai pose pour votre cerveau et votre esprit. Vous gagnerez en efficacité ce qui, concrètement, se traduira par un gain d’effort, d’énergie et de temps. Votre mémorisation sera plus efficace, vous retiendrez plus et mieux, et vous serez moins fatigué.

De la même manière, lors d’une séance d’apprentissage ou de révision, les effets de primauté et de récence s’activent automatiquement. Ce qui veut dire que vous retiendrez le début et la fin de votre séance. Faire une pause permet de réinitialiser ces effets. Voici ce que cela donne concrètement avec le schéma de Tony Buzan, spécialiste du cerveau et de la mémoire :

Le pourcentage d'informations retenues avec des pauses tourne entre 70% et 75%, là où il ne fait que diminuer en l'absence de pauses.

Mémorisation en cours d’apprentissage, avec et sans pause.

 

Comme vous pouvez le constater, les effets de primauté et de récence se démarquent très clairement par les « Pics » présents tout au long de la séance avec les temps de pause, et au début et à la fin de la séance de 2h sans temps de pause. La séance qui dure plus de 2h est de loin la moins efficace.

 

Le rythme optimal pour garder une information sur le long terme :

 

Et après la séance alors ? Une fois que l’on a appris, comment garder l’information de manière durable ? Faut-il réviser tous les jours ? Une fois par semaine ? Tous les jours pendant une semaine puis juste avant le contrôle ? De la même manière qu’il y a un rythme pendant la séance, il y a un rythme entre les séances.

L’oubli guette toujours. Rien ne sert de garder une information en mémoire si elle n’est pas importante et n’est pas utilisée. Le but est donc de réviser au moment où l’on commence à oublier, de façon à réactiver notre mémoire. Encore une fois, Tony Buzan a créé un schéma très représentatif des temps optimaux pour ces réactivations :

Réviser au bon moment pour consolider les informations et les garder plus longtemps.

Mémorisation en cours d’apprentissage sur le long terme

La zone bleue représente le temps 0, celui de l’apprentissage. Une fois que l’on sait, commence la révision : d’abord un court temps après la séance (ne pas oublier de faire une pause) avec la zone violette, puis le lendemain, la semaine d’après, le mois suivant et plusieurs mois après, si l’on veut continuer à garder l’information. À savoir que plus longtemps vous voulez garder l’information, plus longtemps vous devrez la réactiver. Si vous voulez garder une information pendant 24h, inutile de la réactiver une semaine plus tard, et, à l’inverse, pour une information que vous voulez garder à vie, pensez à la réactiver de temps en temps dans l’année, à l’occasion.

Ce schéma, bien que très étudié, propose une généralité. Comme tout ce qui touche à la personne, il convient de l’adapter à chacun. Gardez-le en tête, appliquez-le au maximum, mais surtout, écoutez votre mémoire et testez-la, surtout au début, le temps que vous trouviez votre rythme optimal. Certains ont besoin de réactiver au bout de 3 jours, d’autres après 10 jours seulement. Dans le doute, surtout au début, faites une séance de révision pour vous tester. Si vous vous rendez compte qu’elle n’était pas si utile (elle  sera forcément utile parce qu’elle réactivera et aura l’effet de lien par la répétition, mais pas forcément optimale), repoussez un peu plus la prochaine révision. Si au contraire, vous commencez déjà à perdre des informations, rapprochez les temps de révision. Une fois que vous aurez trouvez votre propre rythme, vous serez imbattable.

 

Réactiver ou réviser ?

 

Réactiver votre mémoire est très similaire à une révision à un détail près : la révision est un acte voulu de réactivation, alors que la réactivation n’a pas forcément pour but de réviser. Autrement dit, lorsque l’on va pour réviser, on sait ce que l’on va faire et l’on sait que l’on va réactiver notre mémoire. Mais l’on peut très bien réactiver notre mémoire sans avoir pour but de réviser, c’est ce qu’il se passe lorsque l’on utilise une information connue et acquise.

Bien, mais comment réviser pour être optimal ? Encore une fois, cela dépend de chacun, mais je vais vous présenter un plan de révision qui a fait ses preuves.

  1. Cibler : sachez ce que vous allez réviser, de la même manière que vous savez ce que vous allez étudier. Ainsi, vous serez mieux concentré et apte à réviser, et vous vous disperserez moins.
  2. Temps : définissez combien de temps vous allez consacrer à votre révision. Inutile de partir sur 2h, s’il s’agit d’un sujet rapide, 5 minutes peuvent suffire. Pareil pour un apprentissage, il est inutile de se dire que l’on va travailler pendant 4h si l’on ne peut pas rester concentré plus de 2h avec des temps de pauses. Mieux vaut être réaliste et faire des sessions plus courtes mais efficaces voir efficientes, plutôt que vouloir à tout prix passer beaucoup de temps dessus, et au final, ne retenir que peu parce que notre cerveau n’aura pas suivi.
  3. Rappel : commencez par 5 ou 10 minutes de rappel pur. De vous à vous, sans leçon, livre ou note, de quoi vous souvenez-vous ? Je vous encourage pour cette partie, à noter voir à créer un mini mind-map de ce dont vous vous rappelez.
  4. Compléter : comparez avec la leçon. En avez-vous oublié une partie ? Un détail ? Est-ce que c’est important ? Comment faire pour l’ancrer plus profondément ?
  5. Conclure : prenez une pause, une vraie comme on l’a vu plus haut. Puis, et seulement puis, repartez sur la partie « rappel » seule (5 minutes max).
  6. Détendez-vous : vous avez bien travaillé, félicitations !

 

A comme Association

Si vous avez lu le premier article de ce blog sur le SMASHIN’SCOPE, vous vous rappelez peut-être de la promesse que j’y ai faite : « Nous verrons ensemble plusieurs de ces méthodes, qui vous permettront de mémoriser des suites de 10 mots aléatoires pour commencer, puis nous doublerons ce chiffre, 2 fois, avant de passer à des méthodes plus poussées qui vous permettront tout simplement de ne jamais vous arrêter de mémoriser ! » Voici donc la seconde méthode qui vous permettra de vous rapprocher de cet objectif. Je tiens à préciser qu’il est indispensable que vous ayez connaissance et que vous maitrisiez la technique du SMASHIN’SCOPE avant de vous lancer dans cette nouvelle aventure. Elle n’est pas compliquée, mais il s’agit, encore une fois, d’une base, et rien n’est plus fondamental que les bases. Une fois que vous les maitrisez, plus rien ne peut vous arrêter, et c’est bien là le but.

A comme association, est une méthode qui permet de créer des chunks à l’infini. Un chunk est un regroupement d’informations, qui vous permet, en ne vous rappelant que d’un simple élément, de retrouver l’ensemble du groupe. Pour se faire, il suffit de créer un lien, une logique entre l’élément déclencheur du chunk, et les autres. Une fois que vous avez ce lien logique, la méthode consiste à se créer une image ou un film mental avec l’ensemble des éléments du chunk. L’élément déclencheur peut faire partie de l’image comme il peut en être extérieur, au choix, l’important est qu’il ramène automatiquement, sans réflexion, à l’image. Et pour se faire, le SMASHIN’SCOPE est indispensable.

 

La galette des rois :

Prenons un exemple. Vous voulez faire une galette des rois à la frangipane pour votre petit cousin et, pour l’épater, et bien que ce soit une première pour vous, vous voulez la réaliser de tête, comme si vous aviez fait ça toute votre vie. Aucun souci, regardez. Commencez par vous imaginer dans votre cuisine. Rangée, propre, lumineuse, elle n’attend plus que vous vous mettiez au travail. Vous sortez alors d’un placard une pâte feuilletée magnifique et parfaite. Elle glisse sur le plan de travail, elle s’enroule toute seule dans le plat à tarte. Vous pouvez la sentir sur vos doigts, respirez sa bonne odeur. Elle vous supplie de la garnir, mais avant cela, vous devez la piquer avec une fourchette. De votre poche vous sortez alors une fourchette faite d’or et d’argent, et vous piquez la pâte de mille et un petits trous.

À côté, dans un saladier de la taille d’une petite piscine, vous jetez de la poudre d’amende (140g, soit presque 1.5 fois plus que le sucre), du sucre en poudre (donc 100g, c’est tout rond, c’est joli, c’est parfait), une paire d’œufs frais que de gentilles poules viennent juste de vous donner par la fenêtre, et un peu de beurre mou tout frais battu par les poules qui, décidément, vous aident bien aujourd’hui.

Avec votre baguette magique, vous soulevez le saladier et versez son contenu dans votre moule. Une fève vient monter sur un plongeoir, salut, et saute jusque dans la galette en faisant des figures extraordinaires. C’est une ovation ! Puis c’est la fin de la prestation, et une seconde pâte feuilletée vient couvrir le tout. Pour la faire briller, une poule vous tend un autre œuf dont elle a gardé le blanc, et vous en peignez la pâte, créant de magnifiques motifs qui brilleront de mille feux après la cuisson.

En parlant cuisson, vous vous tournez vers un four charmant  qui tient un thermomètre fumant  et rouge à exploser qui indique 200 degrés (ou thermostat 6-7, en fonction de ce que vous voulez retenir). De son autre main, le four tient un minuteur bloqué sur 20-30 minutes, le temps d’un petit épisode de la série animée préférée de votre petit cousin !

Et voilà ! Avec cette histoire, vous avez la recette complète de la galette, impossible de l’oublier ! Ce qui est très important, c’est de rendre les images vivantes, presque réelles dans votre esprit. Utilisez toutes les facettes du SMASHIN’SCOPE pour visualiser chaque moment de ce petit film, et vous verrez qu’il restera vraiment gravé dans votre mémoire !

 

La liste de courses :

Un autre exemple pour utiliser cette même méthode. Voici une liste de courses aléatoire : banane, pâtes, courgettes, chocolat, riz, oignons, sauce, pain, fromage de chèvre, carottes. L’idée, est de se créer une image mentale ou un film avec tous ces éléments, ce qui peut, parmi l’ensemble des infinis possibles, nous donner :

Vous sortez de chez vous les bras chargés de courgettes belles, grosses, dodues, quand une peau de banane vous barre la route. Voyante, vous parvenez à l’esquiver, mais une seconde se cachait juste à côté et, chargé de vos courgettes, vous n’avez pas pu l’éviter. Vous glissez et réalisez par miracle un superbe salto arrière !  Pour être sûr de ne pas glisser à nouveau, vous vous accrochez à une longue file de pâtes qui forme comme une corde et vous amène vers votre destination. En suivant cette corde de pâtes, il se met soudain à pleuvoir du riz comme lors d’un mariage ! Malheureusement, un grain vient gêner votre œil, et vous commencez à pleurer un peu. C’est alors qu’un groupe d’oignons avec skateboard et casquette passe devant vous en disant : « quel dommage de pleurer en ce si beau jour ! » Pour vous consoler, ils vous offrent une tablette de chocolat. C’est le meilleur que vous n’avez jamais mangé ! Puis vous arrivez enfin dans un magnifique jardin aux carottes géantes, d’une couleur orange vivace qui rend tout le paysage de la même couleur. C’est alors qu’une chèvre vient croquer à belles dents dans une carotte, portant sur son dos un plateau avec une montagne de fromages de toutes sortes. Après que vous ayez pris votre fromage, vous sentez dans l’air un parfum familier, mais oui, c’est celui du pain frais qui sort tout juste du four ! Vous courez vers la boulangerie juste derrière cette carotte géante. Là, votre boulanger habituel vous accueil avec un grand sourire et vous tend une miche de pain encore chaude et fumante. Puis il vous dit « vous prendrez bien un peu de sauce avec ceci ! » Et il vous badigeonne votre pain fumant de votre sauce préférée.

Avec une telle image mentale, je vous mets au défi d’oublier votre liste de course !

 

Est-ce que c’est bon pour vous ? L’idée, c’est de créer une image ou un film mental dans lequel vous retrouverez tous les éléments que vous voulez garder en mémoire. Et ce, à l’aide du SMASHIN’SCOPE. Plus votre film/image fera appel à des éléments du SMASHIN’SCOPE, mieux il restera dans votre esprit. Et surtout n’oubliez pas que dans votre esprit, il n’existe aucune limite, alors faites-vous plaisir, et imaginez sans compter !

 

 

Pour conclure

Nous connaissons maintenant les quatre façons de marquer la mémoire avec les effets de primauté et de récence, l’effet de lien et l’effet Von Restorff. Nous connaissons également le rythme de notre cerveau et l’importance des pauses, ainsi qu’une réelle technique mnémonique pour améliorer de manière concrète notre mémoire. Avec tout cela, nous sommes à présent capable d’apprendre et de réviser plus vite que jamais ! Et nous pouvons enfin oublier de prendre notre liste de course avec nous, puisque nous aurons tout dans notre tête !

Alors à l’action ! Tout ce qu’il vous reste à faire, c’est appliquer ce que vous venez d’apprendre, optimisez vos sessions d’apprentissage et de révision avec les effets marqueurs de la mémoire, optimisez votre temps et gagnez en concentration avec des pauses bien faites et au bon moment. Et enfin, entrainez-vous à utiliser la technique du A comme association, cela stimulera votre esprit créatif et améliorera votre mémoire. Et le gros avantage de cette technique, c’est que vous pourrez constater les résultats de manière immédiate !

 

 

Merci pour votre lecture et pour l’intérêt que vous avez porté à cet article. J’espère que vous avez pris autant de plaisir à le lire, que j’en ai pris à l’écrire !

 

À bientôt !

 

 

Sources

  • Tony BUZAN. Une tête bien faites, 2011. 205 p. ISBN 978-2-212-55214-0
  • Tony BUZAN. Tout sur la mémoire, 2012. 242 p. ISBN 978-2-212-55230-0
  • http://www.recordholders.org/fr/list/memory.html#cards-most
  • https://www.youtube.com/watch?v=OApSOU7NIAw
  • http://sydologie.com/2016/11/mardis-memoire-4-effets-primaute-recence/
  • https://www.marmiton.org/recettes/recette_galette-des-rois-a-la-frangipane_20147.aspx
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